Kamel Belmerabet

Analyse Transactionnelle

Ma Formation :

Formé à la guidance en éducation, depuis 1998, j’ai ensuite suivi l’ensemble du cursus de psychopraticien en Analyse Transactionnelle avec l’EAT de l’école de Paris-Ile-de-France.

L’Analyse Transactionnelle (A.T.) est une psychothérapie humaniste, de par sa naissance et ses valeurs, elle est classée selon les théories dites « cognitivo-comportementales ». Elle est une théorie « active » qui s’appuie aussi sur d’autres approches du courant humaniste, comme la Gestalt et la systémie

Après plus de 8 années de formation alternant théories et pratiques, y compris en psychopathologie, j’ai été autorisé à exercer en cabinet privé. Depuis, je poursuis ma formation, par un contrôle régulier de ma pratique, que l’on nomme « supervision » .Celle-ci est opérée par un thérapeute expérimenté qui accompagne la professionnalisation du praticien, souvent jusqu’à la certification. L’ensemble du processus de formation continue est régi selon la réglementation de l’E.A.T.A

En savoir plus
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Mes principes :

Ils reposent sur l’application stricte des principes de la psychothérapie humaniste dans lesquels je m’inscris depuis mes premières expériences d’accompagnement : (livre de France et )

  • Tout le monde est ok ;
  • Tout le monde a la capacité de penser ;
  • Chacun est responsable de lui-même ;
  • Nous avons tous besoin de signes de reconnaissance .

Ma démarche :

Comme dans tous mes domaines d’intervention, je m’appuie sur les concepts de l’Analyse Transactionnelle afin d’établir un langage commun avec le client, de sorte à ce qu’il s’approprie ce langage, comme une boussole pour le guider et conscientiser son comportement entre les séances hebdomadaires. Ces éléments de langage constituent une grille de lecture commune utile pour avoir des repères de fin de thérapie (voir plus loin).

Le contrat et le cadre sont les éléments ciments de la thérapie. Ils constituent la protection pour celui qui vient en consultation et une transparence dans la manière de travailler par le thérapeute. Ces règles doivent être clairement énoncées et acceptées, avant tout début de travail thérapeutique.

J’utilise un discours simple et direct en laissant la place aux questions qui émergent du client avant d’aller plus loin ensemble. Un accord sur la fréquence, le coût et les modalités du suivi sont le plus souvent des éléments préalables à la conduite de changement, par la voie thérapeutique.

Des exemples de concepts d’Analyse Transactionnelle (A.T.) :

J’ai voulu indiquer ici, les plus importantes et qui reviennent le plus souvent dans les ouvrages de vulgarisation de l’A.T. De manière générale, je m’appuie sur cette théorie « capable d’être comprise par un enfant de 7 ans et intelligent », pour paraphraser Éric Berne.

Quelques concepts :

Les états du moi :

Ce concept est une base incontestable de l’A.T. Représentés, sous la forme de trois cercles égaux en diamètre, disposés les uns sur les autres, les états du moi sont appelés aussi le Parent, L’Adulte et l’Enfant. Ils ont tous les 3 une fonction et une histoire. Les états du moi sont en quelques sortes, les caractéristiques de notre personnalité qui guident nos pensées, nos sentiments et nos comportements. En thérapie, on ira interroger, sous l’œil bienveillant du thérapeute, leur source dans l’histoire personnelle du client, pour comprendre ses actions, sans les juger pour autant.

Les Transactions :

C’est en quelque sorte la « marque de fabrique » de la théorie de l’A.T., puisque la théorie porte son nom. Il s’agit de tout ce qui concernent les échanges entre les personnes. On identifiera ici, le type de communication entre deux personnes, aussi bien verbale que non verbale. On observera plus particulièrement les échanges de signes de reconnaissance entre les états du moi de deux personnes, pour rendre compte des émotions en présence et leur signification.

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Le scénario de vie :

Ce dernier concept constitue lui aussi un élément fondamental de la théorie d’A.T. En effet, pour simplifier, il désigne « notre vision de nous-mêmes, des autres et du monde dans lequel nous vivons ». Le client va rapporter en séance des bribes de sa vie ; ces dernières sont souvent directement liées à la représentation qu’il se fait des 3 « blocs » de sa propre vision de la vie. Identifier le scénario de vie du client permettra au thérapeute de mieux comprendre ce dernier, afin de lui apporter le soutien nécessaire (des permissions) pour lui permettre d’être entendu, compris, et à terme, de modifier cette perception pour « changer » de scénario.

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Le soulagement des symptômes :

Le client parvient à remettre en question ses pensées limitantes et se laisse moins entrainer dans ses « anciens travers ». Il résout de plus en plus ses problèmes de manière autonome.

La guérison du transfert :

Le client est parvenu à ce stade à garder suffisamment au fond de lui, l’expérience positive du face-à-face avec le thérapeute. En effet, il a pu vérifier, au cours des séances, à plusieurs reprises, qu’il était accepté inconditionnellement, malgré son expérience passée. Il a pu également se forger une confiance, en vérifiant qu’il pouvait lui aussi, dire tout ce qu’il pensait au thérapeute, sans craindre d’être rejeté ou humilié. On dit qu’il emporte avec lui une autre expérience relationnelle bonne et nourrissante pour lui. Il devra cependant entretenir cette expérience positive, en choisissant mieux ce qui est bon pour lui, à l’avenir

Et la fin de la thérapie, ça existe ?

La thérapie est un choix au départ et à l’arrivée. Contrairement à ce qui peut circuler ici ou là, on entre difficilement en thérapie (individuelle ou en groupe), car cela nécessite un certain courage d’aller exposer ses peurs, ses doutes face à un étranger. Mais il est facile d’en sortir.

Il y a des phases, des étapes.

Tout d’abord, selon certains auteurs de l’Analyse Transactionnelle, la fin de la thérapie est affaire d’entente contractuelle entre le praticien et le client. Cette éventualité, somme toute normale, est en général abordée dès le début du travail thérapeutique, au moment des règles établies sur le fonctionnement de la thérapie (le cadre).

Pour Éric Berne, le fondateur de l’Analyse Transactionnelle, la « guérison » du scénario négatif de la personne, comprend 4 phases :

Le contrôle social :

La personne s’adapte mieux à la vie en société. Elle gère mieux ses angoisses dans son quotidien. Elle parvient à être elle-même, y compris si elle rencontre des obstacles pour satisfaire ses besoins. En terme d’A.T., on dit que son Adulte n’est plus aux commandes pour permettre l’expression de son Enfant et de son Parent, sans tomber dans un excès de peur ou au contraire, dans une colère qui déborde. Ceci, même s’il subsiste encore des pensées et des doutes sur ses capacités, mais l’on ne reste pas bloqué dessus.

La guérison scénarique :

Est l’un des concepts fondateurs de l’A.T. évoqué plus haut, qui indique qu’il y a retournement des croyances limitantes, au profit d’une position de vie plus respectueuse de ses besoins. La personne quitte en quelque sorte son « ancien costume » et en revêt un autre plus adapté à ses aspirations et une vision de la vie plus ouverte à son environnement. On parle aussi du passage dans une position OKness.

Pour simplifier, on peut dire qu’à ce stade de la thérapie, le client est autonome, au sens littéral du terme. Il est capable de faire des choix dans sa vie qui peuvent lui apporter satisfaction et bien-être, plus souvent que dans son passé. Il se retrouve moins dans des situations défavorables répétées et peu conscient des conséquences négatives pour lui. Je dirai qu’il a, au cours des séances, peaufiné sa vigilance pour aller vers ce qui est bon pour lui, et développé une meilleure confiance en lui.

D’ailleurs, c’est souvent son entourage proche qui le remarque en premier, peu de temps avant la fin de la thérapie, avec des expressions du type « oh, mais je ne sais pas quoi, mais je trouve que tu as changé », ou bien « c’est bizarre, quelque chose a changé avec toi, en mieux, tu parais plus zen ».

J’aime à penser et dire que la fin de la thérapie est le début d’autre chose ; Une nouvelle expérience de soi, en interaction avec soi, les autres et le monde

Mais la fin de la thérapie n’est pas pour autant la fin des problèmes. C’est juste une meilleure prise de conscience de ses ressources pour faire face à la vie, qui comporte des hauts et des bas. Nous restons des êtres humains avant tout et souvent impuissant face à l’imprévisibilité des changements. On l’a bien vu, lors de la pandémie en 2019.

L’atout d’avoir fait une thérapie est cette capacité d’adaptation au changement, acquise au cours des expériences soutenues lors des séances.

La thérapie est une expérience. Elle n’est pas la toute puissante solution à tout. Car en effet, il y des incontournables, propres à la vie de l’être humain et sa finitude sur Terre.

Pour l’exprimer, je citerai un psychologue italien, Carlo Moiso, qui a marqué le développement contemporain de l’A.T. , en conceptualisant à sa manière, ce qu’il appelait les « 4 i » ou les réalités incontournables de l’humanité :

  • Injustice de la vie .

  • Inadéquation / Incohérence de l’être humain .

  • Imprévisibilité du futur .

  • Inéluctabilité de la mort .

À présent, votre état du moi Adulte détient un certain nombre d’informations sur l’objet de la thérapie en général, et celle que je pratique en particulier. Il ne vous reste plus qu’à laisser le temps faire le reste. Et comme je le dis souvent, pourquoi attendre d’aller mal, pour aller mieux ?

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